ousama alouteybi une reference des tribunaux



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Le jugement d'Oussama Al 'Utaïbi ( 6 mois de prison et 150 coups de fouet )


La louange est seulement à ALLAH. Que la prière et le salut soient sur celui qui ne sera pas succédé par un prophète…

J'ai en ma possession, moi Fayz ibn Holaïl As-Suhaïmî juge au tribunal pénal de Médine, se basant sur le sujet que nous a renvoyé son éminence le président du tribunal pénal renvoi n°3426 en [date] du 1 / 5 / 1427 h. rattaché au fondement n°10344/27 en [date] du 1 / 5 / 1427 h. concernant la plainte de Sulaïman ibn Ahmad Ad-Duwaïch contre Oussama 'Attâya 'Uthmân au sujet de son atteinte ( تجريح ) à l'honneur sur internet, confirmé par un examen spécialisé du tribunal pénal, par la demande de son éminence le représentant du ministère de la justice pour les affaires juridictionnelles n° 18/39980/27 en [date] du 8 / 10 / 1427 h.

Après avoir pris connaissance par correspondance au bureau général des vérifications et des réclamations de Médine, par notre demande n°21847/27 en [date]du 13 / 11 / 1427 h. pour la vérification avec les deux parties de l'affaire et un renvoi [..illisible..] demande n° d3/218 en [date] du 14 / 12 / 1427 h.

Qui comprend : la réclamation de la partie civile concerne une atteinte portée à l'honneur ( تجريح ) de la part de l'accusé à son égard par des mots via le réseau mondial de télécommunication (=internet). Ceci est un droit propre et il n'apparait pas dans l'affaire qu'il s'agit d'un droit général.

Se basant sur ça : en ce jour de samedi le 27 / 2 / 1428 h. l'audience s'est ouverte et y a assisté la partie civile : Sulaïman ibn Ahmad 'Abd Al 'Aziz Ad-Duwaïch [numéro] d'identité n°1016883720 et y a assisté l'accusé : Oussama 'Attâya 'Uthmân Ahmad de nationalité jordanienne [numéro] de résidence n°2036806202.

La partie civile a accusé disant : j'accuse le présent avec moi dans l'audience islamique : Oussama 'Attâya, de m'avoir accusé et a porté atteinte à mon honneur dans son site internet et ceci s'est propagé via le réseau mondial de télécommunication (=internet). Parmi ce qu'il a dit : que j'ai été renvoyé de mon travail à cause de mes appartenances compromises, de mes pensées jouhaïmanites, qoutbiyya, takfirites.

Et que j'ai été questionné au sujet de ceux qui jugent mécréant le roi Fahd et que je leur ai dit qu'ils ont leurs preuves et que je ne les ai pas réprimandés.

Et il m'a accusé d'être au nombre d'un groupe qui agit pour renverser le pouvoir. Tous ce dont il m'a accusé n'est pas authentique et ce n'est que pure mensonge. J'exige donc l'équité envers moi et qu'il soit condamné. Ceci est ma plainte et je lui demande la réponse.

Et par la demande posée à l'accusé, au sujet de ce qui fut rapporté dans la plainte de la partie civile Sulaïman ibn Ahmad : Je (=Al 'Utaïbî) réprouve ce qui fut cité dans la plainte de la partie civile de façon globale et détaillée et que tous ce qu'il a cité est un mensonge sur moi et que cela a été déformé, je me désavoue devant ALLAH de ça. Puis dans l'assise suivante, au moment de la controverse, il (=Al 'Utaïbî) a répondu disant : ce qui fut cité dans la plainte de la partie civile, à savoir l'accusation portée à son égard, comme cela était cité dans sa plainte… c'est vrai que je les ai citées dans le site "as-sâhâte", et ce n'est pas ma parole, mais c'est des paroles de certaines personnes que je connais et qui connaissent la partie civile : Sulaïman.

C'est pour cela que je les ai écrites et que je les ai mises sur le site "as-sâhâte" puis, dans la même journée, je les ai supprimées et je me suis corrigé. Et il a dit qu'il les a supprimées du site, quant au fait qu'elles étaient citées dans mon site, je ne l'ai ai pas mises de la sorte comme l'a rapportée la partie civile, mais je me suis basé sur une autre parole dépourvue d'accusations.

Puis je (=le juge) l'ai questionné au sujet de la raison qui l'a poussé à mettre sur le site "as-sâhâte" la parole qui contenait les accusations que la partie civile a citées ? Il (=Al 'Utaïbî) a dit : je ne connais pas la raison ou j'ai oublié. Puis je (=le juge) lui ai demandé : pourquoi il a réprouvé ces accusations de façon globale et détaillée au début de la plainte ? Il (=Al 'Utaïbî) a dit : je sous-entendais le fait de les avoir citées dans mon site personnel.

Et je m'excuse auprès de la partie civile, car je me suis trompé sur son cas du fait que j'ai cité certaines choses qu'on attribue à la partie civile sans m'en être assuré, [me référant] à des gens auxquels j'avais confiance, et j'ai su que cela n'était pas authentique, et du fait d'avoir cité ces paroles. Cela était au moment de répondre à une rencontre à laquelle la partie civile a participé avec d'autres sur la chaîne al jazîra.
Puis, on a pris connaissance des feuilles présentes avec la plainte, j'ai trouvé au milieu l'exemplaire édité d'internet du site nommé site de Sheikh Abî 'Omar Oussâma ibn 'Attâya Al 'Uteïbi, [feuilles]avancées par la partie civile Sulaïman Ad-Duwaïch, appuyées par la plainte, et la preuve est qu'il a cité - alors que la partie civile répliquait à la rencontre citée sur la chaîne al jazîra – qui avait pour titre sa parole : ( participation de Sulaïman Ad-Duwaïch, prendre connaissance de Sulaïman Ad-Duwaïch / cet homme était membre de l'organisation "al amr bil ma'rouf wa an-nahy 'ane al mounkar" à Ryad, branche "Abi Bakr As-Siddîq".

Puis il était président de l'organisation "al 'awd wa as-sâlehîyya" avant de se faire renvoyer pour ses appartenances compromises, ses pensées jouhaïmanites, qoutbiyya, takfirites. Et un frère m'a rapporté qu'il lui a demandé une fois au sujet de ceux qui jugent mécréant le roi Fahd – qu'ALLAH le préserve – il a dit : ils ont leurs preuves et il ne les a pas réprimandés. Et il leur a aussi dit : que cela signifiait de mettre en place une terre pour les enthousiastes qui agissent pour renverser le pouvoir et d'approuver ceux qui pervertissent au nom de la réforme.)

Puis l'accusé a cité plusieurs noms, dont celui de la partie civile Sulaïman Ad-Duwaïch. Puis j'ai proposé une conciliation, qui est mieux pour les deux parties du jugement. La partie civile a persisté sur sa demande.

Après examen de l'affaire et après l'avoir scruté, il a émané de ma part (=le juge) ce qui suit : se basant sur ce qui a précédé : la réclamation, la réponse et la reconnaissance [des faits] de la part de l'accusé il m'est apparu : la condamnation de l'accusé par ce qu'il a reconnu, par ce que cela entraine et par le fait que ses faits sont considérés comme étant un acte excessivement dangereux, vu que cela contient la violation de l'honneur des gens et propage l'anarchie entre eux au sein de la société.

Chose qui nécessite de la sévérité dans le jugement à son égard, afin de le réprimer, afin que ce genre d'acte cesse de perdurer et afin de condamner la propagation de ce phénomène sur internet : J'ai jugé pour le droit propre à condamner l'accusé à six mois d'emprisonnement et à cinquante coups de fouet qui doivent se répéter à trois reprises et doivent être espacés d'une seule semaine. Le jugement fut exposé aux deux parties, la partie civile a déclaré être satisfaite et l'accusé a déclaré ne pas être satisfait…

Ecrit le 18 / 6 / 1428 h. Qu'ALLAH prie sur notre prophète Muhammad, sur sa famille et ses compagnons et qu'ils les saluts. Le juge





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